Les communes
Auguaise
Bonnefoi
Bonsmoulins
Brethel
Fay
La Ferrière-au-Doyen
Les Genettes
Mahéru
Le Ménil-Bérard
Moulins-la-Marche
St-Aquilin-de-Corbion
St-Hilaire-sur-Rille
St-Martin-des-Pézerits
Les circuits
Moulin de Raudou -1
les Maltournes -2
Moulin de Mahéru -3
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Les circuits
4- La Louvière
5- Vallées Bourges
6- Motte Féodale
7- Fontaine St-Clair
8- Bois de Breuil
9- Chemin d'Iton
10- Aunay Belle Eau
11- Brèche du Houx
12- Saint-Blaise
13- Voie d'Auguaise
14- Parc du Boulay
15- les Rues Gauvet
16- la Diligence
17- Som'Sarthe
18- le Châtelet
19- les Etangs
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Ci-dessous, vous aurez la possibilité d'agrandir les photos des communes en cliquant dessus.
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Auguaise...

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… est un village qui comprend 145 habitants, pour une superficie de 2,24 km².
Du nom Auguaisia en 1099, le terrain ayant une forte teneur en glaise,
l'eau de pluie restait longuement en surface avant de pénétrer dans le sol. L'eau sur la glaise serait
à l'origine du nom de cette commune qui, avec le temps, est devenue Auguaise.
L'Eglise Saint-Médard :
Saint-Médard, invoqué pour la pluie et le beau temps donna son nom à l'église qui aurait été construite
en trois fois. Au XIIème siècle, en 1736 et en 1851. A l'intérieur on peut admirer différentes statues
et tableaux du XVème siècle, du XVIème et du XVIIème siècle, notamment la statue de "Saint-Médard
Evêque", en bois polychrome.
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Bonnefoi...

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… est un village de 166 habitants (les Bonafidésiens), pour une superficie de 5,38 km².
Bonnefoi vient du latin Bona-Fides.
Bonnefoi est connu pour avoir accueilli Jean Gabin. En effet, le célèbre acteur acheta en 1952
le domaine de La Pichonnière, à côté de son important élevage de bovins. Il y possédait
également une écurie de trotteurs. La Pichonnière a alors naturellement pris l'appellation de
"Haras de la Pichonnière" et reste connue sous ce nom.
L'hippodrome Jean Gabin :
témoigne de sa passion pour les chevaux. Il est situé à Moulins-la-Marche,
chef-lieu du canton.
L'Eglise Saint-Pierre :
possède une nef unique avec clocheton sur faîtage. Elle renferme des fonts baptismaux du XVIème siècle,
un maître-autel du XVIIIème siècle en bois repeint en ton bois et un retable à quatre colonnes avec un
tableau de l'Assomption de Murillo.
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Bonsmoulins...

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… est un village de 222 habitants (les Bonsmoulinois), pour une superficie de 8,5 km².
Le château du village fut construit par Henri Ier, roi dAngleterre, vers lan 1100.
Il fut ensuite donné à Richard de lAigle en 1135. Le Comte Arondel, célèbre guerrier
anglais, sempara en 1433 de Bonsmoulins, brûla tout ce que renfermait le château et fit raser
celui-ci. Ce fut la fin du château de Bonsmoulins qui ne se releva jamais de ses ruines.
LEglise Notre-Dame-de-lAssomption :
Son architecture agréable date du XVIème siècle et possède des fenêtres en tiers point.
Labside romane a été remaniée et de gros contreforts apparaissent à la façade ouest.
Les fonts baptismaux romans de forme polygonale sont en calcaire et proviennent de léglise
abandonnée de Saint-Mard de Coulonges. Originellement, 3 magnifiques bas-reliefs en bois sculpté
représentant "L'Annonciation", "La Nativité", et "Le Massacre des Innocents" datés du XVème siècle,
ornaient notre petite église. Classés au titre d'objets, par les Monuments Historiques, le 24/12/1912,
ils furent malheureusement totalement détruits dans l'incendie accidentel qui ravagea le monument
dans la nuit du 24 novembre 1943, à la suite d'un court-circuit électrique. Seuls les murs resteront
debout ! Le clocher, la toiture et l'intérieur finiront en cendres, avec tout le mobilier.
Fort heureusement, dix beaux vitraux contemporains, étaient en instance de pose lors du sinistre.
Financés par souscription des habitants, ils étaient encore chez le fabricant et furent ainsi épargnés.
Depuis la restauration de l'église en 1952, ils agrémentent désormais sa nef, avec bonheur.
5 représentent la vie de Jeanne d'Arc, 5 autres celle de Sainte-Thérèse.
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Brethel...

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… est un village de 126 habitants (les Brethélois), pour une superficie de 2,97 km².
Daprès le Cartulaire du Vieux-Bellême, Brethel, tire son nom du latin Braitellum.
Au point de vue féodal, Brethel, dès 1509, relevait du marquisat de LAigle et avait pour Seigneur
et patron Messire de Saint-Agnan-dAuguaise. Brethel se trouve être une de ces rares communes
françaises à ne plus posséder déglise, puisque cette dernière a été totalement détruite en 1848.
Le château deau de Brethel :
la vaste fresque le décorant a été réalisée par Serge Santucci. Ses couleurs chaleureuses s'enroulent,
telles de la végétation, grimpant autour de la façade cylindrique du château, tandis quun paysage
nuageux, peint sur le haut, se confond avec le ciel.
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Fay...

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… est une commune de 63 habitants (les Fayiens et Fayiennes), pour une superficie de 8,68 km².
Fay vient du latin Fagetum, qui signifie le hêtre. Ce petit village présente
lune des plus belles églises du canton, cachée au cur des collines.
L'Eglise Saint-Martin de Fay :
possède un clocher carré assez élevé, très sobre, du XVIème siècle ainsi quune nef
avec fenêtres à arc en accolades. A lintérieur, le maître-autel, les stalles et
la chaire datent du XVIIIème siècle. Elle renferme également une statue de « La Charité
Saint-Martin » en pierre peinte du XVIème siècle. Le costume militaire et le harnachement
du cheval sont intéressants. Visite possible de l'église, le mercredi matin.
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La Ferrière-au-Doyen...

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… est une commune de 209 habitants, pour une superficie de 22,4 km².
Celle-ci doit son nom à lindustrie du fer qui y était florissante durant les siècles antérieurs.
Les bois et les forêts, qui recouvrent, aujourdhui encore, la moitié du territoire communal,
ont permis très longtemps la confection de sabots. Le point culminant, 303 mètres, se situe à
la Brèche du Houx et offre un très beau panorama.
LEglise Saint-Vincent :
Romane, large et spacieuse, elle renferme de nombreuses statues, parmi lesquelles : Saint-Lubin
(XVIème siècle), Saint-Joseph, Saint-Agnan (XVIIème siècle) et Sainte-Barbe, ainsi quune
statue de Saint-Vincent diacre, à lautel de droite, en plâtre peint du XVIIIème siècle.
Le vieux clocher gothique, surmonté du coq gaulois, abrite une cloche refondue en 1880.
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Les Genettes...

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… est une commune de 178 habitants, pour une superficie de 6,20 km².
Le nom de la commune peut avoir deux origines : dune part, le nom du petit animal, la genette,
vivant dans les forêts, dautre part, les genest (la plante des genêts) indiqué sur les
documents de la baronnie de LAigle au XVIème siècle.
Dans cette commune subsistent le tracé et les vestiges des « Fossés le Roy »,
qui séparaient autrefois la Normandie du Royaume de France.
La commune était également située sur la Route de la Diligence. En effet, des anciens relais de la Poste
témoignent du passage de deux circuits de diligences, entre Evreux, Mortagne, Rouen et Chartres via
lAbbaye de la Trappe. Depuis le lieu dit « Les Barres », vous pouvez rallier les circuits
de Soligny en empruntant un sentier forestier qui longe la rivière, dominée par la statue de Notre-Dame
de la Confiance. Ce sentier suit le tracé du chemin de la Diligence de Mortagne à Evreux via
lAbbaye bénédictine et lAigle. On retrouve dailleurs, avant la traversée de
la route Mortagne-LAigle, lancienne auberge-relais de la diligence et le bâtiment abritant
les écuries.
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Mahéru...

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… est un village de 261 habitants, pour une superficie de 19,62 km².
Le nom de la commune est probablement dorigine celte, « Mahe » signifiant
« terre » et « Ru » signifiant « rouge ». En effet, cela correspond
au type de sol de couleur rouge qui est ici présent.
LEglise Saint-Denis :
C'est une agréable église rurale, située à côté d'un ancien manoir du XVIème siècle, construite de
calcaire et de grisons du Perche, au début du XIIème siècle (1130). Elle possède deux nefs : une grande,
sans doute d'origine romane, remaniée aux XVème et XVIème siècles. La nef secondaire, étroite et longue
au Sud, s'ouvre sur la grande nef par arcades à piliers ronds et chapiteaux sans ornement. La voûte de
la nef est en lambris, celle de la petite nef en croisée d'ogives.
Elle renferme une grande statue de Saint-Denis, en pierre polychrome, à chasuble gothique
du XVème siècle (abside).
Plusieurs autres statues dont Saint-Jean et la Vierge des douleurs sont nichées dans un décor
Renaissance.
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Le Ménil-Bérard...

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… est un village de 74 habitants, pour une superficie de 7,33 km².
La Chapelle Saint-Blaise :
Chaque année, le deuxième dimanche de juillet a lieu le pèlerinage à la Chapelle Saint-Blaise dont
le Saint patron est réputé pour soigner les maux de gorge. Edifice rectangulaire de silex,
à toit de tuiles, la chapelle contient un retable classique en bois peint, assez simple, surmonté
dune statue de Saint-Blaise, du XVIIème siècle, en bois repeint.
L'Eglise Saint-Pierre :
Cest un petit édifice, remanié au XVIIème siècle, avec des fenêtres à arc en accolade, du XVIème siècle.
Elle contient des statues comme celles de Saint-Pierre et Saint-André en bois peint, du XVIIème siècle,
ou encore celle de Saint-Michel en pierre peinte, du XVIème siècle. Elle est bâtie en bordure de
lAubette, petit ruisseau, et est prolongée dun charmant lavoir. Un calvaire en granit est érigé
à lemplacement de lancien cimetière.
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Moulins-la-Marche...

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… est une commune de 792 habitants (les Moulinois), pour une superficie de 13,14 km².
Chef-lieu de Canton et siège de la Communauté de Communes du Pays de la Marche,
son nom évoque d'une part les nombreux moulins alimentés par les ruisseaux qui ne tarissent jamais,
mais également la frontière de la Normandie et du Perche, sur laquelle le château était situé,
perché sur sa Motte Féodale. Au XIIème siècle, les ducs de Normandie ajouteront à
ces forteresses un immense rempart linéaire en terre, dont les vestiges, encore visibles entre
Verneuil-sur-Avre et Sainte-Scolasse-sur-Sarthe sont appelés "Les Fossés-le-Roy".
L'Hippodrome Jean Gabin et Perce-Neige :
La passion des chevaux a conduit Jean Gabin à proposer l'installation à Moulins-la-Marche,
d'un hippodrome. Chaque année, ce lieu accueille une manifestation de prestige qui marie hippisme et
générosité, puisque les fonds sont récoltés pour "Perce Neige", Association fondée par Lino Ventura.
Des milliers de visiteurs viennent assister à cette journée en compagnie de célébrités du monde du spectacle
et du sport, rendant ainsi hommage à Jean Gabin et Lino Ventura.
C'est en octobre 2002, que la maison "Perce Neige" de Moulins-la-Marche a été inaugurée. Elle accueille et
héberge une trentaine de personnes handicapées...
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Saint-Aquilin-de-Corbion...

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… est un village de 77 habitants, pour une superficie de 6,09 km².
Cette petite commune est limitée au nord par la rivière de lIton et son affluent,
la Veuille Souris assujetties au Bassin de la Seine, et au sud-ouest par la Sarthe et son affluent
le Ruisseau de Quincampoix appartenant au Bassin versant de la Loire.
Saint-Aquilin-de-Corbion est située à lextrême limite de la province de Normandie confinant
à lancienne région du Corbonnais. La plus ancienne mention de son nom remonte à 1220.
Saint-Aquilin était originaire de Bayeux et avait servi dans larmée de Clovis II. Il se fixa
à Evreux où il fut évêque et mourut en 690.
L'Eglise de Saint-Aquilin :
Cette petite église, remaniée, possède des fenêtres romanes murées. Elle renferme notamment la statue
de Saint-Aquilin en grande chasuble gothique du XVIème siècle, ainsi quune belle chaire avec
escalier à balustres, du XVIIème siècle.
L'Histoire locale dit que Saint-Clair vécut au XIème siècle. Né à Rochester, il vint en Gaule où il se fit moine
puis ermite. Il fut ordonné prêtre par l'évêque de Coutances. Son culte est établi à Saint-Evroult où il se retira
dans un ermitage en forêt, pendant plusieurs années. Il prêcha dans toute la région et cette petite fontaine
témoigne probablement de son passage. Les fidèles s'y rendaient en pèlerinage afin de l'invoquer pour les maux d'yeux.
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Saint-Hilaire-sur-Rille...

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… est une commune de 316 habitants, pour une superficie de 6,6 km².
Le territoire de Saint-Hilaire-sur-Rille est bordé au nord par la Risle : celle-ci est un couloir
naturel qui séparait la cité antique des Lexovii avec comme capitale Lisieux de celle des Eburovices
avec comme capitale Evreux. Paradoxe singulier : si la rivière qui arrose le village est bien la Risle,
(avec un S), de tradition, le nom de la commune (et elle seule, dans tout le val de Risle), s'écrit
...sur-Rille (avec deux L).
Saint-Hilaire était un Père déglise. Il vécut au IVème siècle (vers 315-367) et fut Evêque
de Poitiers. Il participa à lévangélisation de lOuest de la Gaule en compagnie de son ami
Saint-Martin. D'aucuns prétendent qu'il protège l'église, en tenant pour preuve le fait qu'elle soit
toujours épargnée par les inondations, alors qu'elle borde la rivière, et que le terrain qui l'entoure
est souvent fort mouillé.
La paroisse de Saint-Hilaire-sur-Rille appartenait à une région de marche, cest-à-dire à un pays
frontière aux confins du Pays dOuche, du Perche et du Pays dAuge (notons quil suffit
de franchir la Risle pour changer de diocèse et de mouvance seigneuriale).
Historiquement, Saint-Hilaire a un indéniable attachement percheron. Le Fief de Saint-Hilaire relevait,
dès le Moyen-Âge, des châteaux de Moulins et de Bonsmoulins et donc, du Duché dAlençon.
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Saint-Martin-des-Pézerits...

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… est un village de 113 habitants, pour une superficie de 4,8 km².
Si létymologie nous renvoie « là où on trouve des pois » (du latin pisum-et-arilis),
la légende nous ramène plutôt « au croisement du Chemin aux Bufs et du Chemin dEssay »,
là où lon pèse le sel (Pézerits).
Témoins du passé, plusieurs constructions de type traditionnel signent lidentité percheronne
de la commune.
L'Eglise Saint-Martin :
elle date du XIIème siècle et abrite une statue en plâtre polychrome (XVIIème siècle) représentant
Saint-Martin partageant son manteau.
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